L’intérêt de l’«agriculture connectée» pour faciliter la vie des agriculteurs, et les aider à réduire l’impact environnemental de leurs pratiques, n’est plus à démontrer. Un autre de ses avantages commence à émerger : en produisant en grande quantité des données de qualité proche des standards de la recherche, elle contribue à rapprocher la recherche agronomique et zootechnique des besoins des agriculteurs, et pourrait mieux éclairer les politiques publiques agricoles.
L’agriculture numérique est un concept qui commence à se démocratiser, comme le montrait récemment l’importance de ce thème au Salon de l’Agriculture de Paris. Dans l’ambiance morose générée par le sentiment d’ « agri-bashing » ressenti par beaucoup d’agriculteurs, c’était l’un des rares sujets qui donnait une image positive et attractive des évolutions récentes de l’agriculture.
Les outils de l’agriculture numérique ont d’abord été conçus pour faciliter la vie des agriculteurs (guidage par GPS, capteurs de monitoring des troupeaux), et pour les aider à optimiser leurs pratiques culturales dans le sens environnemental (stations météo connectés, modèles de culture utilisés pour optimiser l’usage des intrants). Ils ont également permis de resserrer les liens avec le consommateur, qui, grâce au développement de la traçabilité et des réseaux sociaux, peut maintenant mettre un visage et le nom d’un producteur derrière les aliments qu’il achète.
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