Demande de carte grise, de carte d’identité, liquidation de retraite et autres services. Ces démarches auparavant effectuées en préfecture, en mairie ou ailleurs, ne sont réalisables que sur des sites web très mal conçus. Au lieu de réduire les délais de traitement, le citoyen doit attendre plusieurs semaines. Une grave rupture d’égalité devant le service public face à des utilisateurs désemparés.
En janvier 2019, suite à des milliers de plaintes, le défenseur des droits Jacques Toubon a publié un rapport « Dématérialisation et inégalités d’accès aux services publics » sur les risques et dérives de la transformation numérique de l’administration. Le rapport pointe le risque de recul de l’accès aux droits et d’exclusion pour de très nombreux usagers et notamment, ceux qui ne maîtrisent pas l’usage d’internet, ne comprennent pas le langage administratif ou ne parlent pas très bien le français, ou encore ceux qui ne disposent pas d’une connexion Internet de qualité, ne sont pas équipés d’ordinateur et de scanner, etc. Le service public numérique est clairement un projet couteux de plusieurs centaines de millions d’euros d’argent public qui montre une utilisation désastreuse des deniers publics et un grave recul en arrière, au delà de la promesse d’effectuer des démarches sans se déplacer. Cet article du site Nexinpact résume bien les défauts rédhibitoires de l’administration en ligne.
Rappelons qu’avant l’introduction des services publics numé
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